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Si tu as raté la dernière correspondance voici la 46ème édition de la Huge Letter 💌 👉 Il lève 11 millions de dollars pour retrouver son wallet perdu ! 😳
Je suis donc heureux de te présenter l’édition n°47 de La Huge Letter 💌.
Dans cette 47ème édition, on aborde :
♥︎ Le White Paper et ses variantes. 🎯
♣︎ Gavin Wood, portrait d’une machine de l’informatique. 🖲
♠︎ Les Cypherpunks, l’origine du Bitcoin. 🤖
Le White Paper et ses variantes. 🎯
Le White Paper, si t’as déjà DYOR des projets cryptos alors t’en a forcément entendu parler quelque part.
Généralement on s’y intéresse au début mais il peut évoluer et servir tout le long de l’existence d’un projet.
Dans l’écosystème blockchain, on peut rencontrer ses variantes comme le Yellow Paper et le Beige Paper.
Aujourd’hui je t’explique leur différence. 🙏
Le White Paper
C’est le plus courant et c’est celui qu’on appelle le “Livre Blanc”.
Il né au moment de la création d’une crypto. C’est lui qui permet d’écrire et de mettre en place le plan pour développer le projet. Il va permettre de spécifier les participants, les moyens mis en oeuvre, les techniques utilisées, la roadmap, les objectifs, la stratégie, les étapes du développement de la crypto etc…
Généralement il est utilisé par les projets cryptos avant le lancement de leur ICO. Le but c’est de lever des fonds pour le projet en démontrant ses aspects positifs. Évidemment le White Paper se doit d’être convaincant et il est rarement négatif donc il faut le lire avec précaution.
Comme je te l’ai dis dans l’analyse de la blockchain d’Aptos il y’a 2 semaines, les informations sont apportées par la blockchain elle-même. Donc il faut les interpréter en connaissance de cause. Et ne pas tout prendre au pied de la lettre.
Le White Paper peut évoluer au fil du temps et ses objectifs/promesses peuvent changer. Ça va vraiment dépendre de l’écosystème.
Il permet aussi à un projet de s’octroyer de la crédibilité lors du lancement. Les projets sans livre blanc existent mais sont rarement sérieux donc tu dois faire attention. Après t’as aussi des scams qui vont jusqu’à faire un Livre Blanc donc faut se méfier aussi.
Globalement ce que tu dois retenir c’est que le White Paper a une utilité un peu plus accès sur le marketing. C’est une sorte de proposition.
Voici celui de Bitcoin si ça t’intéresse : Bitcoin WP
Le Yellow Paper et Le Beige Paper
Le Yellow paper est un complément scientifique et technique au White Paper. C’est sur lui que le projet va détailler les moyens techniques et la maîtrise de la technologie qui vont être mis en place pour mener le projet à bien.
C’est un peu lui qui va rentrer dans les détails et définir formellement le fonctionnement.
Donc pas forcément facile à lire en soit mais ça peut vraiment te donner un indice sur le potentiel du projet ou non.
Mais si tu as vraiment du mal à comprendre, tu peux à la place lire le Beige paper.
C’est une version simplifiée du Yellow Paper, qui va expliquer le fonctionnement technique de manière lisible et facile.
Malheureusement, tous les projets blockchains ne produisent pas les 3 livres. Y’a que le White Paper qui est courant en fait.
Je crois que normalement Ethereum possède les trois versions mais c’est à vérifier.
Voilà. 🙏
Gavin Wood, portrait d’une machine de l’informatique 🖲
Comme d’hab, j’aime bien te présenter des personnalités influentes de l’écosystème crypto.
Aujourd’hui je te présente l’homme derrière l’un des projets les plus importants de la blockchain, Polkadot.
D’ailleurs j’aimerais bien te faire une analyse de son protocole un jour mais c’est l’un des plus dur à comprendre aussi donc il me faudra un peu plus de temps.
Qui est Gavin Wood ?
Gavin est Anglais et a fait ses études à York au Canada. Il est informaticien et développeur spécialisé en ingénierie logicielle.
Tout comme Sam Bankman et CZ, il est passionné par les jeux. Il en a même créé un pendant son enfance. Décidément c’est vraiment un point commun qu’on les fondateurs de crypto. 😂
Bref, il est chaud en informatique.
Gavin a déjà travaillé chez Microsoft en tant que chercheur et finit par s’intéresser aux cryptos en 2011 même si c’est pas son truc au début.
En se renseignant un peu mieux sur le sujet, il se rend compte que la blockchain ouvre les portes de nombreuses possibilités notamment avec les applications.
Ethereum
En 2013 il rencontre le fameux Vitalik Butterin. Et là comme les choses sont bien faites, il lance avec lui la création de la machine Ethereum.
Ouai, c’est pas rien quand même. 😅
En deux trois semaines, pif paf pouf, il crée le White Paper de la Blockchain qui permet de la rendre fonctionnelle.
Quelque mois après, il participe à la création de son langage de programmation qu’on connaît sous le nom de Solidity. 🙏
Pour l’aparté, un langage de programmation ça sert globalement à formuler des algorithmes pour faire fonctionner la blockchain. Dans le cas d’Ethereum ça sert à formuler les Smart Contracts.
Solidity c’est considéré comme tu très très lourd et les Smart Contracts c’étaient tout nouveaux à l’époque, ça a vraiment révolutionné la blockchain
Bref.
Gavin a dirigé la boîte avec Vitalik jusqu’en 2016, ensuite il est parti.
Polkadot
Avant Polkadot, Gavin a créé Parity Technologies une société travaillant pour Ethereum puis ensuite il s’est lancé dans la création de la WEB3 Foundation.
En créant la WEB3 Foundation, Gavin souhaitait démocratiser le principe de décentralisation et le faire adopter par internet.
Il voulait révolutionner le web et la façon dont on s’en sert. Quelque temps après il décide de créer Polkadot, un protocole lui permettant de connecter toutes les forces de toutes les blockchains entre elles.
Aujourd’hui Polkadot prône à la 10ème place du classement des cryptos mondiales. Son token est le DOT et peut être staké sur sa plateforme.
Ce protocole il est là pour simplifier et unir les forces de la blockchain. Le but c’est de permettre d’obtenir tous les avantages de toutes les blockchains sur la même plateforme.
Pour faire simple, Polkadot est là pour créer une seule plateforme qui profiterait de toutes les fonctions utiles de toutes les blockchains. Le problème c’est que pour profiter des fonctions de certaines blockchains il faut savoir les maîtriser. Et pour le moment, tous les utilisateurs ne sont pas formés pour le faire.
Mais à terme Polkadot risque de se positionner comme le premier protocole à simplifier cette utilisation et à la rendre possible.
Les Cypherpunks, l’origine du Bitcoin 🤖
J’ai remarqué qu’on entendait de plus en plus parler des Cypherpunks dans l’écosystème crypto sans préciser qui ils sont et la nature de leur origine.
J’en profite pour te simplifier les choses et valider ce terme de ton lexique. 😉
Du coup c’est quoi ? 😬
Eh bien tout simplement, les Cypherpunks c’est ce qu’on peut considérer comme la genèse de la cryptomonnaie qu’on connaît aujourd’hui. Ou du moins le groupe d’individus à l’origine de la cryptographie.
C’est un terme qui date des années 80, donc bien avant l’ère du numérique et qui représente une communauté de personnes très impliquées dans la cryptographie pour lesquelles la sécurité de la vie privée sur internet est indispensable.
En gros leur but, c’est de stopper l’accès public aux données présentes dans les années 90 sur le web.
À cette époque-là, faut dire que la data était beaucoup plus simple à obtenir qu’aujourd’hui et forcément ça créait des petits problèmes de confidentialité.
Comment ils ont fait ?
Comme je t’en ai déjà parlé dans la news, la cryptographie permet de rendre les informations quasiment impossibles à lire pour quiconque ne détiendrait pas la clé pour les déchiffrer.
C’est comme ça qu’ils ont réussi à convaincre tout le monde et à protéger nos données.
Aujourd’hui, leur système de chiffrement a totalement été adopté par le web et a permis de rendre les échanges beaucoup plus sécurisés.
En crypto
Tu dois savoir que Satoshi Nakamoto s’est inspiré de ce mouvement pour créer Bitcoin.
Les valeurs des Cypherpunks collent parfaitement avec le désir de Bitcoin de créer une monnaie dont les échanges seraient parfaitement anonymes.
Satoshi s’en est inspiré et a travaillé sur le projet bien avant son lancement avec l’aide de Adam Back l’une des figures emblématiques du mouvement Cypherpunk.
Pour conclure, les Cypherpunks au début ont les associait un peu à des fous obsédés par les théories du complot ou à des anarchistes et tout autres mouvements politiques rebelles.
Mais avec le temps, des scandales comme l’affaire Snowden en 2013 ou les fuites de données à répétition, le monde s’est vite rendu compte que leur mouvement était avant-gardiste et légitime. Mais surtout qu’il était vraiment utile au développement du Web et des applications qu’on utilise au quotidien.
Bonus 🚨
D’ailleurs puisqu’on est dans le registre de la sécurité, Binance vient de lancer une liste noire des projets cryptos qui selon elle sont à éviter.
Red Alarm a analysé plus de 3000 projets et en a détecté 50 à haut risques.
C’est plutôt utile, merci CZ ! 🤩
C’est déjà fini… mais on se retrouve dès la semaine prochaine 😍
J’espère que cette 47ème édition de la Huge Letter t’aura plu 💌
On se quitte comme d’habitude, avec une citation :
« Apprenez à réfléchir, avoir tort, réfléchir une deuxième, avoir tort de nouveau, réfléchir une troisième fois et doubler votre capital. »
Si t’as des questions c’est par ici ! Et n’oublie pas de me laisser ton avis ✌🏼
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