Crypto, Hebdo, Let’s Go !
Hello à toi et bienvenue sur la 111ème édition de la Huge Letter !
Chaque semaine, Hugues et son équipe te préparent la newsletter qu’il ne faut absolument pas rater pour rester informé et te former au mieux !
On espère que tu vas bien et que tout se déroule au mieux pour toi, nous ça va super !
Place à l’essentiel et voici ton recap de la semaine dernière, avec les plus grosses informations à ne (surtout) pas manquer !
Les Huges Actus : ce qu’il ne fallait pas louper cette semaine ! 🔥
FTX pourrait se faire racheter d’ici très peu de temps… 🤔
Aussi fou que ça puisse paraître, la société d’investissement de la Silicon Valley Proof Group, qui fait parti du groupe Fahrenheit Consortium, va relancer l’un des plus gros exchange crypto avant son effrondrement.
La société avait au préalable réussi à soumissionner pour l’entreprise Celsius, elle aussi, en faillite.
Mais ce n’est pas la première offre de rachat que FTX reçoit, avec de nombreuses enchères pour un potentiel redémarrage de la plateforme à la clé. Les demandes ont aujourd’hui été réduites à 3 avec une banque d’investissement impliquée.
D'autres options envisagées comprennent la vente de l'ensemble de l'échange et de sa liste de clients de 9 millions de dollars ou l'apport d'un partenaire.
Une décision devrait être prise à la mi-décembre, a déclaré Kevin Cofsky, associé chez Perella Weinberg le mois dernier.
Circle prépare son IPO ! (Introduction en bourse 🔥)
Circle l’entreprise émetteuse du stablecoin USDC envisage une introduction en bourse début 2024.
Circle prépare alors sa stratégie pour s’introduire sur les marchés financiers, avec une IPO qui démontre l’ambition de l’entreprise de se positionner durablement plus seulement dans l’écosystème crypto, mais dans l’écosystème financier traditionnel.
L’annonce n’a pas encore été confirmée officiellement par Circle mais des sources internes ont divulgué les informations.
Goldman Sachs, General Catalyst et BlackRock soutiennent le projet, renforçant a légitimité de Circle à s’inscrire sur les marchés financiers.
Mais tout ça n’est pas sans défis !
Puisque cette nouvelle intervient dans un contexte de débat intense sur la réglementation des stablecoins aux États-Unis. Où les législateurs cherchent à établir un cadre réglementaire au sujet des stablecoins adossés au dollar.
Néanmoins, les préparatifs de Circle pour une potentielle introduction en bourse pourraient coïncider avec le prochain halving de Bitcoin… avec donc de gros enjeux pour profiter des dynamiques de marché à ce moment précis.
BlackRock veut aussi son ETF Ethereum 🤑
Après avoir proposé des plans d’applications sur un potentiel ETF Bitcoin, BlackRock s’attaque à la 2ème plus grosse crypto de l’écosystème : Ethereum.
Le plan de l'entreprise a été révélé dans un dépôt de la part du Nasdaq, la bourse américaine où BlackRock cherchera à coter le produit, avec la nécessité d’une approbation règlementaire.
Dans la semaine il est apparu que l'entité corporative "iShares Ethereum Trust" avait été enregistrée dans l'État du Delaware ; iShares est le nom de la division ETF de BlackRock.
S’ils sont acceptés, les ETFs sont un type de produit facile à échanger qui permettront de considérablement élargir l'accès à la crypto pour les investisseurs moyens.
Larry Fink, PDG de BlackRock, est devenu un fervent partisan de la crypto.
Tokenisation Immo: 12 millions de dollars redistribués ! RealT 🤩
RealT, la plateforme de tokenisation immobilière, a officiellement redistribué plus de 12 millions de dollars à ses tokens holders depuis sa création. Et ce grâce à la blockchain et à la tokenisation immobilière.
Qu’est-ce que la tokenisation immobilière ?
La tokenisation immobilière est le processus par lequel des immeubles sont transformés en entités numériques représentées sur une blockchain. Cela permet de transmettre et d'échanger ses droits de propriété par l’intermédiaire d’un token sur des plateformes dédiées.
On appelle cela des Real World Asset : des actifs du monde réels. Ils sont applicables à l’immobilier mais pas que.
Enfaite cela vient rendre des biens tels que l'immobilier, les œuvres d'art ou l’or, qui manquent de liquidité, rendant difficile leur achat et leur vente. La tokenisation permet de contourner cette limite et permet aux investisseurs de bénéficier d'une liquidité immédiate sur des actifs qui étaient auparavant peu liquides.
RealT : plateforme de tokenisation immo
Et c’est exactement ce que propose RealT, la pionnière de l'immobilier tokenisé. La plateforme permet à tout un chacun d'investir dans la pierre avec un ticket d'entrée de seulement 50 euros.
Puisque pour de nombreux français, l'immobilier est un choix d'investissement privilégié mais il est de plus en plus hors de portée pour la majorité des ménages.
De part la hausse significative du prix moyen des biens immobiliers, ainsi que de la réticence croissante des établissements bancaires à accorder des prêts à long terme.
RealT propose une solution ingénieuse pour résoudre deux problèmes majeurs, tout en supprimant le besoin de se frayer un chemin à travers un enchevêtrement de paperasse légale et administrative pour respecter la réglementation française.
Ces jetons sont entièrement sécurisés et leur propriété est incontestable, grâce à l'utilisation de la blockchain et des smart contracts.
En outre, bien que l'approche de RealT simplifie grandement le processus par rapport à l'investissement immobilier traditionnel, elle offre aux investisseurs des rendements annuels sur leurs propriétés, qui peuvent varier entre 9 et 11 %.
Ce post n’est pas sponsorisé, mais l’entreprise permet de bien illustrer la tokenisation immobilière !
Et toi tu investis en dans la pierre grâce à la tokenisation immobilière ? Dis le nous en commentaire 😉!
Layers 1 : les blockchains pionnières
Le monde de la blockchain se complexifie et sa terminologie aussi, et on entend de plus en plus parler du terme "Layer 1 / 2 / 3”.
Et pour les layer 1 qu’on va aborder ici ce ne sont que des blockchains souveraines formant les fondements d’un écosystème leur gravitant autour.
Définition : Qu’est-ce qu’un layer 1 ?
Layer 1 = couche de niveau 1, c’est la traduction littérale et en réalité elles représentent simplement les blockchains souveraines, à savoir : Bitcoin et Ethereum par exemple.
On peut visualiser la technologie de la blockchain comme une pyramide alimentaire avec plusieurs couches, où chacune d’entre elles dépend de celles qui la précèdent.
Et la couche 0 pose les fondations de toute la pyramide avec des protocoles de réseau, d’Internet et même l’ensemble des mineurs, validateurs et nœuds.
Le trilemme de la blockchain
Il est symbolisé par le triangle suivant :
Il existe trois axes lors du développement d’une blockchain : scalabilité, sécurité et décentralisation.
Le pôle de la sécurité est souvent privilégié puisque les blockchains de niveau 1 sont celles chargées du règlement de toutes les transactions du réseau.
Que ce soit celles pour sa propre couche mais aussi toutes les surcouches.
C’est principalement pour cette raison que la grande majorité des blockchains de niveau 1, notamment les plus utilisées, ont choisi de se focaliser sur le pôle de la sécurité.
Quant à la scalabilité d’une blockchain, elle peut être améliorée par le biais de surcouches, si la couche 1 est suffisamment sécurisée. Ethereum se sert de solutions de niveau 2 ou 3 pour surmonter sa faible scalabilité de moins de 15 transactions par seconde.
Pour la décentralisation c’est un peu plus compliqué, certains ne comprennent pas l’idée d’une blockchain relativement centralisée tandis que d’autres n’y voient pas d’inconvénients.
Les layer 1, des blockchains insuffisantes
Ce ne sont simplement que des blockchains souveraines, elles ne dépendent d’aucun autre réseau pour fonctionner et favorisent la sécurité du réseau.
Mais un problème se présente : faut-il privilégier une blockchain décentralisée ou scalable ?
Les blockchains scalables, apparues bien après les premières, n'ont pas encore atteint une adoption généralisée, en particulier lorsqu'on les compare à des concurrents établis tels qu'Ethereum.
Cependant, Ethereum lui-même souffre encore de lacunes en termes d'expérience utilisateur, comme en témoignent les frais élevés et une capacité de traitement limitée et insuffisante.
C’est alors que l’idée de blockchains en couches prend tout son sens.
Avec les layer 2 et 3 qui font leur apparition.
Les layer 2 : permettent aux blockchains très utilisées, mais peu utilisables par les masses, comme Ethereum, d’être allégées en déchargeant certaines transactions sur des réseaux plus rapides, dépendants de la sécurité de la blockchain mère.
Les layer 3 : rapides, mais relativement peu adoptées, peuvent s’unir grâce à une complexification de la couche de niveau 0. Celle-ci peut alors intégrer de services de communication comme l’IBC, permettant ainsi l’interopérabilité des blockchains l’utilisant.
Il existe néanmoins des bridges connectant les blockchains entre elles pour répondre à cette problématique.
C’est terminé ! 🥰
Merci de nous avoir lu, on se retrouve la semaine prochaine à la même heure !
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