Crypto, Hebdo, Let’s Go !🥳
Les Huges Actus : ce qu’il ne fallait pas louper cette semaine ! 🔥
FTX aurait encore plus de 7 milliards de $ de fonds
C’est un récent dépôt judiciaire qui a révélé que FTX détient environ 7 Mds$ d'actifs, comprenant 1,16 Mds$ en Solana, 560 M$ en Bitcoin. Sans compter des placements immobiliers évalués à 200 M$. Ajoutons à cela 1,5 Mds$ en cash, 3,4 Mds$ en crypto et tokens un peu moins valorisés
Le document souligne également que 2,2 Mds$ en actifs divers ont été reçus par Bankman-Fried et d'autres exécutifs avant la faillite, montant qui pourrait être récupéré en vertu de la loi américaine au profit des créanciers.
C’est une société aux Bahamas qui aurait payé des milliards aux dirigeants de FTX, dont Sam Bankman-Fried avant de déposer le bilan.
Enfin, la nouvelle direction tente aussi de récupérer des fonds précédemment donnés à des figures politiques et à des institutions comme le Metropolitan Museum of Art à New York.
FTX a ouvert un portail pour réclamer ses fonds gelés depuis la faillite : claims.ftx.com
Et les dernières nouvelles viennent de tomber ⬇️
Et FTX obtient l’autorisation de vendre 3.4 milliards de $
FTX a reçu l’aval pour pouvoir liquider ses actifs en cryptomonnaies, c’est le tribunal de Delaware qui a autorisé cette mesure. Le 31 août dernier, la plateforme possédait ces réserves-là :
Soit 720 M$ en SOL et 353 M$ en BTC. Excluant certains tokens et stablecoins, la valeur totale des cryptos de FTX serait d'environ 1,3 Mds de $.
FTX avait suggéré que Galaxy Digital dirige la vente de ses actifs crypto, sans nécessairement tout vendre immédiatement.
Si FTX envisageait de céder ses cryptomonnaies, le magistrat responsable du dossier a statué qu'elle ne pourrait le faire qu'à hauteur de 100 millions de dollars par semaine pour éviter de bouleverser le marché. Toutefois, cette restriction pourrait être portée à 200 millions de dollars sur la même durée, dans ce cas, une seule cryptomonnaie pourrait être cédée à la fois.
De plus, pour vendre du Bitcoin, de l'Ether ou certains jetons, FTX devra notifier la justice 10 jours à l'avance.
Lors de l'audition, un représentant légal de FTX a souligné qu'il était irréalisable d'associer chaque cryptomonnaie à chaque détenteur, et que les sommes dues à chaque client affecté seraient donc évaluées en dollars, puis redistribuées « en liquidités ».
Les hacks continuent, c’est le tour de CoinEx
La plateforme d’échanges de cryptomonnaies a été victime d’une attaque estimée à 27 millions de dollars. En transférant de nombreux tokens : ETH, DAI, GRT, UNI, SAND, QRT et du MKR.
C’est Cyver Alerts qui a informé sur X / Twitter des transactions suspectes qui avaient lieu sur le réseau. Toutes les cryptos ont été envoyées vers une adresse qui n’avait jamais servi auparavant.
Le hacker a échangé de nombreux altcoins contre de l'Ether sur le protocole décentralisé Uniswap, avant de transférer plus de 6 559 ETH (10,4 millions de dollars).
Néanmoins, CoinEx mène l’enquête pour comprendre comment cela a pu arriver, et assure à tous ces utilisateurs qu’ils seront remboursés. Car le hack représente une toute petite partie des actifs totaux de CoinEx.
Ils estiment que le groupe de hackeurs nord Coréens “Lazarus Group” pourrait en être à l’origine.
SWIFT va tester son CBDC avec 3 banques centrales
3 Banques centrales vont participer à la phase bêta du projet d’interopérabilité de SWIFT (plateforme de messagerie bancaire : CBDC). Ils élargissent le champ des tests “bac à sable” qu’ils proposaient.
L’autorité monétaire d’Hong Kong, la Banque centrale du Kazakhstan et une banque centrale anonyme ont intégré leur infrastructure à SWIFT pour effectuer des tests directs.
La première phase de ces tests avait commencé en mars dernier avec 18 banques différentes dont la Banque Royale du Canada, la Banque de France, la Société Générale, BNP Paribas, l'Autorité monétaire de Singapour, HSBC, Deutsche Bundesbank et NatWest.
Avec plus de 5 000 transactions en 12 semaines.
La plateforme de messagerie SWIFT connecte plus de 11 500 institutions financières à travers le monde. Elle entretient une relation ambivalente avec les CBDC, car cette nouvelle technologie pourrait la concurrencer dans de nombreux contextes.
Les différents projets de transition vers la CBDC soutenus par la Banque des Règlements Internationaux illustrent ce potentiel concurrentiel. Néanmoins, la concurrence stimule l'innovation.
En août, SWIFT a révélé que 89% de ses transactions étaient traitées en moins d'une heure, surpassant l'objectif du G20 de 75% de transactions réglées en une heure d'ici 2027.
De plus, 84% des transactions sur son réseau sont réalisées directement ou via un seul intermédiaire.
Toutefois, il a été observé que seulement 60% des paiements de gros sont finalisés en une heure, en raison des contraintes réglementaires, des horaires de travail et du traitement par lots.
Les futurs tests détermineront si la vitesse de ces transactions est atteignable ou pas.
Le DAC8 marque la fin de l’anonymat crypto en Europe
Les sociétés cryptos des pays de l’Union Européenne vont devoir déclarer toutes les transactions et transferts qu’ils perçoivent ou envoient.
C’est le Conseil de l’Europe qui s’était accordé sur une coopération entre les autorités fiscales des différents pays de l’UE. Ce sont donc les obligations d’enregistrement et de déclaration qui vont être étendues et précisées pour inclure les cryptos-actifs.
“ Nous renforçons les règles de coopération administrative et comblons les lacunes précédemment utilisées pour éviter l’imposition des revenus. Cela réduit le risque que les crypto-actifs soient utilisés comme refuge à des fins de fraude et d’évasion fiscales “. A déclaré la ministre des finances suédoises, Elisabeth Svantesson.
DAC8 viendra alors compléter la réglementation MiCA, et se positionne comme un volet déclaratif : tous les services d’impôt européens se sont accordés pour suivre les mêmes règles.
Mais ces obligations ne laissent pas place à l’anonymat, car la DAC8 permettra aux autorités de taxation de surveiller et d’obtenir des informations sur toutes les transactions en cryptomonnaies conduites par des organisations situées dans les États membres.
Ces exigences s'appliquent aux entités juridiques offrant des "services en rapport avec les crypto-actifs".
En d'autres termes, cela concerne les fournisseurs de services liés aux cryptomonnaies opérant de manière professionnelle. Cela englobe les entreprises basées dans un État membre de l'UE, mais également celles basées hors de l'UE. Les règles s'appliquent aux services de garde de cryptomonnaies, d'échange, de négociation, d'investissement, de réception et même de conseil.
En somme, toutes les entreprises en relation avec le domaine des cryptomonnaies sont touchées.
L'approbation de la DAC8 par le Parlement permet aux États membres de l'UE d'adopter de nouvelles directives d'ici le 31 décembre 2025, qui entreront en vigueur le 1er janvier 2026.
En France, cela renforce les obligations actuelles de déclaration des gains. La DAC8 élargira la surveillance aux entreprises, englobant toutes les transactions en cryptomonnaies.
Ces mesures reflètent une adoption accrue des cryptomonnaies en Europe, tout en présentant des défis pour le secteur en raison de la grande quantité de données à déclarer.
L’investissement dans le Web 3 ?! Analyse... 💰
Investir dans le web 3 et les cryptos semble être une bonne initiative.
Que l’on soit sceptique concernant son avenir, que l’on ne fasse pas confiance aux banques ou qu’on soit là pour l’aspect technologique. On a tous une idée derrière la tête : “gagner plus d’argent”.
Avec le bear market, le marché est plus calme que jamais et le désintérêt des gens est au maximum. C’est dans cette période qu’il faut accumuler en attendant de faire des profits au prochain Bull Run. Mais ça ne semble pas être pour tout de suite.
De leur côté, toutes les plus grosses entreprises web 2 commencent à s’intéresser et à s’implanter dans le web 3.
Mais un problème subsiste ; les personnes compétentes pour les aider à s’y insérer se font rares…
Alors si tu as un profil qui aspire à travailler dans un écosystème à fort potentiel ou que tu souhaites démarrer une activité entrepreneuriale, voici 3 choses que tu peux mettre en place pour booster ta carrière dans le web 3.
1 - Développer une compétence à haut revenu 🤑
Quelque soit tes aspirations professionnelles ou même ton job actuel, développer une compétence recherchée sur le marché du travail sera un atout qui peut faire toute la différence.
Le web 3 étant un nouveau secteur, les CVs sont peu regardés et l’on se base uniquement sur le niveau de compétences et les accomplissements professionnels.
Alors apprendre une compétence du type “Copywriting”, “Consulting web3” ou du “Community Management” peut être quelque chose qui te plaira et te permettra de décrocher un job dans ce secteur ou même de trouver tes premiers clients en tant qu’indépendant.
Si tu as une expertise web 3 dans un domaine précis tel que la tokenisation immobilière, par exemple, tu peux tout à fait te démarquer en te créant un profil sur les réseaux et en commençant à créer du contenu.
Qui sait où cela pourra te mener ?
2 - Construire ta propre communauté 🏗️
Tu dois le savoir, mais les communautés sont la base du web 3. Chaque entreprise et chaque individu doit avoir ou faire partie d’une communauté pour pouvoir survivre.
Avec l’apparition de l’intelligence artificielle, les personnes vont être de plus en plus à la recherche de contact humain. Se retrouver avec des personnes qui pensent comme eux, ont les mêmes objectifs et les mêmes aspirations.
Si tu as une expertise quelconque, et que tu souhaites partager tes connaissances, aider une majorité ou même créer une formation, tout cela passe par la création d’une communauté.
Si tu es expert en DeFi, tu peux créer une communauté dans laquelle tu apprends à comprendre et à utiliser la DeFi par exemple.
Les possibilités sont infinies et n’importe qui peut se positionner. À condition bien sûr d’avoir une expertise fondée !
3 - Créer son projet web 3 📈
Créer une collection NFT, une DAO, un token où que sais-je !
Quand tu comprends comment fonctionne ce genre de technologies, c’est à ce moment-là où tu commences à voir leur réel potentiel.
La seule limite qu’il peut y avoir, c’est notre imagination.
Bien sûr, on ne dit pas que c’est simple, mais que c’est une manière d’investir en soi en prenant part à un projet ou en créant le sien. Le web 3 est en pleine construction et tout est à faire.
La nouvelle ère des marques blockbusters 👀
Une nouvelle ère des marques blockbusters est à nos portes
De Super Mario Bros à Barbie, de nombreux films phares servent désormais de véhicules pour la narration de marque et la création de mythes. Qu'est-ce que cela signifie pour les marketeurs et les cinéastes ?
Mario Bros est un film qui a dépassé toutes les attentes en termes de revenus en réalisant un record de 377 millions de dollars de recettes mondiales et 204,6 millions de dollars de recettes nationales lors de son week-end de sortie, selon les données de Comscore.
Le succès du film marque une étape importante pour les adaptations de jeux vidéo et signifie un pivot stratégique intéressant pour Nintendo, une entreprise qui a toujours protégé son IP et s'est historiquement abstenue de l'adapter à d'autres médias.
On retrouve également le film “Dungeons & Dragons : Honor Among Thieves” , sorti le 31 mars, qui a réalisé un impressionnant 38,5 millions de dollars de recettes nationales et 71,5 millions de dollars à l'international lors de son week-end d'ouverture.
Comme son nom le suggère, le film s'inspire du renommé jeu de rôle sur table qui a engendré une variété de contenus, des séries sur YouTube, aux podcasts…
L'impact du film va sans doute élargir l'audience de Dungeons & Dragons et séduire encore plus d'adeptes.
Par ailleurs, il est possible qu'une adaptation cinématographique d'un autre jeu de plateau célèbre, Monopoly, soit en cours de réalisation.
Mais quel rapport avec le web3 ?
Les blockbusters ont longtemps servi d'outil puissant de relations publiques pour les marques emblématiques.
Dans "Cast Away", le logo de Federal Express est mis en évidence (rappelons-nous que le personnage de Tom Hanks travaille pour FedEx), tandis que James Bond est célèbre pour conduire des Aston Martin et arborer des montres Omega.
Il n'est pas rare que l'histoire captivante derrière une marque populaire, se transforme en un drame d'affaires palpitant, à l'image de "The Founder" ou "The Social Network".
Cependant, une évolution se dessine dans cette nouvelle génération de blockbusters de marque. Plutôt que de se focaliser sur les coulisses des marques ou de se limiter au placement produit, ces films mettent en scène des récits fictifs centrés sur des produits ou mascottes emblématiques.
Ce virage, de l'adaptation d'histoires réelles d'entreprises vers des contes centrés sur des produits, est aussi inattendu que sensé. Les studios se tournent naturellement vers les marques elles-mêmes, plutôt que d’imaginer des intrigues humaines.
Ces marques incarnent alors une fusion idéale entre divertissement grand public et une approche marketing centrée sur l'engagement du fan.
Les marques de consommation sont les nouvelles propriétés intellectuelles (IP)
Ce qui est nouveau, c'est la quantité de films de marque en tête du box-office, et le sentiment prédominant que nous entrons dans une nouvelle ère de films "marque en tant que propriété intellectuelle".
La nouvelle obsession de Hollywood pour la fictionnalisation des marques de consommation intervient à un moment où le règne décennal des films de super-héros et des IP de bandes dessinées commence à s'essouffler :
Les deux sorties Marvel de cette année ont jusqu'à présent été en dessous des attentes
La suite de Shazam de DC est en passe de devenir l'un des plus gros flops au box-office de l'histoire des films de super-héros.
Dans la réalisation de blockbusters, le budget toujours croissant oblige tout le monde à se concentrer sur les résultats financiers et à chercher à maximiser les accroches marketing en construisant des projets autour de personnages et d'histoires familiers.
Si les consommateurs vont se présenter pour leurs marques préférées, pourquoi ne pas travailler avec ces marques de renom dans un partenariat mutuellement bénéfique ?
Et c’est là qu’intervient notre web 3.
Notre écosystème est un monde communautaire, basé sur une image de marque, une idéologie à laquelle on peut se rattacher assez facilement.
Une base de fans, plus engagés les uns les autres, est un outil puissant. Tellement puissant que Hollywood n’a plus d’autre choix que d’agir comme cela.
Faire des films de marques déjà existantes ayant une grosse base communautaire pour engager les fans, et puisque ce sont des clients fidèles : ils iront voir le film.
Ce virage récent s'aligne bien avec l'évolution des marques qui cherchent à enrichir leur storytelling pour se distinguer dans un univers où l'attention du public est de plus en plus dispersée. Cette démarche est souvent le fruit d'une collaboration avec des acteurs du divertissement.
Des marques telles que Mattel (Barbie) et Red Bull ont même créé leurs propres divisions de production de contenu, produisant des vidéos numériques à des fins marketing et d'engagement.
Ainsi, le fait de porter le storytelling de marque sur grand écran semble être une progression naturelle dans la dynamique du marketing de contenu, alors que les professionnels du marketing cherchent toujours à capter cette touche de prestige qu'offre une sortie cinéma, même si son impact est moins prononcé qu'auparavant.
Alors quoi en penser ?
À l'aube d'une nouvelle ère cinématographique, où les blockbusters ne sont plus simplement des récits épiques, mais des véhicules de narration de marque, une technologie émergente se profile à l'horizon, promettant de révolutionner encore davantage l'industrie : la blockchain et le Web3.
Alors que des films comme "Super Mario Bros." et "Barbie" redéfinissent la manière dont les marques interagissent avec le public, la blockchain offre une plateforme décentralisée, ouvrant la voie à une nouvelle forme de cinéma participatif.
Imagine un monde dans lequel chaque ticket de cinéma est un token unique, offrant des droits exclusifs, des expériences ou même des parts dans les recettes du film.
Où les fans ne sont plus de simples spectateurs, mais des participants actifs, influençant les directions narratives ou finançant directement les projets qu'ils souhaitent voir prendre vie.
Dans ce paysage en constante évolution, le Web3 pourrait bien être le prochain grand réalisateur, repoussant les limites de ce que nous considérons aujourd’hui comme un “blockbuster”.
C’est terminé ! 🥰
Merci de nous avoir lu, on se retrouve la semaine prochaine à la même heure !
Et, si tu viens d’arriver et que tu souhaites commencer par le début, retrouve tous nos articles 👇
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